Les Pouilles en train : guide complet de voyage

Les Pouilles en train : guide complet de voyage

Plongez dans l’aventure en découvrant les Pouilles d’une manière authentique et pittoresque : en train. Explorez le charme envoûtant de cette région du sud de l’Italie tout en limitant l’empreinte carbone de votre voyage. Nous vous partageons tous nos conseils pratiques : où dormir, quel budget prévoir, combien de temps partir et que voir lors de votre escapade dans les Pouilles sans voiture ! Embarquez avec nous pour un voyage inoubliable dans les Pouilles en train, où chaque trajet devient une aventure et chaque arrêt une opportunité de découvrir l’âme authentique de cette région méditerranéenne exceptionnelle.

Les charmantes petites rues de Monopoli

Voyager en train dans les Pouilles : mon expérience

Je suis partie avec une amie visiter les Pouilles en train pendant deux semaines en avril 2023. Notre périple a débuté par quelques jours à Lecce, puis nous avons consacré une semaine bien remplie à explorer les charmes de Bari, en utilisant les transports en commun, notamment les bus et les trains, pour atteindre les différents sites depuis ces deux villes.

La première excellente nouvelle : il est tout à fait possible de profiter pleinement des Pouilles sans voiture ! De nombreux villages pittoresques et sites d’intérêt sont facilement accessibles en transports publics. La deuxième bonne nouvelle : les trains et les bus fonctionnent de manière efficace et sont financièrement accessibles. Nous n’avons rencontré aucun problème lors de nos déplacements en train dans la région.

De la fascinante architecture des trulli d’Alberobello aux habitations troglodytiques des sassi de Matera, en passant par l’atmosphère baroque envoûtante de Lecce et le port pittoresque de Monopoli, les Pouilles regorgent de joyaux à explorer.

Villages côtiers au charme indéniable, cités séculaires dégageant une atmosphère dépaysante, villes animées, champs d’oliviers à perte de vue et gastronomie italienne à tous les repas : le sud de l’Italie offre une profusion de surprises et de découvertes ! Cette région riche en culture et en histoire a grandement captivé notre intérêt et a contribué à rendre notre séjour dans les Pouilles en train mémorable.

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La vieille ville de Gallipoli…
…entourée d’eau

Une autre particularité de ce voyage : nous avons opté pour un rythme un peu différent. Mi-travail, mi-vadrouille : nous avons profité de ce voyage pour tester la vie de nomades digitales.

Enfin, le côté peut-être le plus insolite de ces 2 semaines d’aventure : nous avons choisi de rejoindre les Pouilles entièrement en train depuis Grenoble, sans prendre l’avion ! À l’aller, nous avons coupé le trajet en 2 en voyageant de Grenoble à Bologne puis de Bologne à Lecce. Au retour, j’ai tenté l’expérience de faire Bari-Grenoble en une seule journée. C’est une longue journée de voyage mais c’est faisable ! Je me suis réveillée à Bari et ai pu retrouver mon lit à Grenoble le soir même. Je vous en dis un peu plus dans la suite de l’article à ce sujet.

À lire aussi : découvrez une autre inspiration de voyage bas carbone en Italie : direction les Cinque Terre pour 4 jours d’escapade entre train et randonnée

Préparer son itinéraire dans les Pouilles en train

Repérer les lieux accessibles sans voiture

Il n’est pas toujours évident de repérer les lieux accessibles sans voiture au moment de préparer sa vadrouille ! Pour organiser cette excursion dans les Pouilles en train, 2 ressources nous ont été particulièrement utiles :

  • Le livre L’Italie en train qui référence plusieurs itinéraires par la voie des rails dans la Grande Botte. Un de ces trajets concerne les Pouilles ! C’est une bonne source d’inspiration, mais nous avons bien adapté le trajet proposé pour explorer notamment l’extrême sud de la région et adopter un rythme moins itinérant pour ne pas changer de logement tous les 2 ou 3 jours ;
  • Le Guide du Routard Italie du Sud. Le Guide du Routard s’avère bien pratique pour organiser cette excursion dans les Pouilles : il indique notamment pour chaque ville s’il est possible de venir en transports en commun et le cas échéant, comment faire.
Le centre historique d’Otrante…
…aux airs de ville grecque

Où poser ses valises pour explorer les Pouilles en train ?

Pour visiter les Pouilles en train, nous avons choisi 2 camps de base assez centraux dans la région :

  • Lecce, pour explorer le Salento, l’extrême sud du talon de la botte italienne ;
  • Bari, la capitale des Pouilles, de laquelle partent un grand nombre de lignes de train et de bus.

Seul petit regret : nous avons eu un gros coup de cœur pour la ville de Matera (qui ne se trouve pas dans les Pouilles mais dans la région voisine de la Basilicate) et aurions adoré passer une nuit sur place. Il paraît que la ville illuminée de nuit est magique ! Si vous le pouvez, offrez-vous cette chance et prolongez votre séjour dans cette cité unique.

Les trains régionaux dans le Salento…
…une aventure !

Réserver ses billets de train

Pour vos excursions à la journée, vous n’avez pas besoin de réserver vos billets à l’avance. Les prix des trains régionaux italiens sont fixes. Vous pouvez acheter vos billets directement sur une borne en gare avant le départ. Attention toutefois : qu’il s’agisse d’un achat sur le site de Trenitalia ou sur une borne, les billets ne sont plus disponibles à la vente 5 minutes avant le départ. Dans ce cas-là, montez dans le train et partez en quête du contrôleur pour acheter votre billet. Si vous vous contentez de vous installer sans payer, vous vous exposez à une amende assez salée en cas de contrôle.

En ce qui concerne vos trajets aller et retour vers l’Italie, je vous recommande de les réserver le plus à l’avance possible pour bénéficier de tarifs avantageux. Comme en France, les prix des billets de trains à grande vitesse ou longue distance fluctuent en fonction de la demande.

À lire aussi : découvrez notre guide complet pour voyager en train en Italie en toute sérénité.

La jolie ville de Polignano A Mare, construite à flanc de falaise

Quand partir dans les Pouilles ?

Les Pouilles bénéficient d’un climat méditerranéen très agréable une grande partie de l’année. Vous pouvez donc prévoir votre visite des Pouilles en train en toute saison.

Nous vous conseillons toutefois d’éviter la très haute saison en juillet et août. Outre les fortes chaleurs qui peuvent rendre les visites pénibles, certaines villes très touristiques (notamment Alberobello et Matera) sont certainement prise d’assaut.

En avril, nous avons pu bénéficier d’une atmosphère plutôt paisible dans les différentes cités visitées (à l’exception d’Alberobello qui semble être touristique toute l’année). Nous vous conseillons donc de privilégier un voyage pendant la mi-saison (en avril-mai ou en octobre-novembre). Si vous souhaitez vous baigner, privilégiez juin et septembre pour une température de l’eau plus agréable.

Partir dans les Pouilles en hiver peut aussi être une bonne option avec de belles journées douces et ensoleillées en perspective et une affluence certainement moindre.

À lire aussi : découvrez que mettre dans votre trousse de toilette zéro déchet pour partir léger dans les Pouilles ou ailleurs !

Panorama sur Matera

Visiter les Pouilles en train : que voir, que faire ?

Le Salento : le sud des Pouilles

Nous avons commencé notre circuit dans les Pouilles par la découverte du Salento au sud de la région. Cette partie du talon de la botte italienne oscille entre champs d’oliviers à perte de vue, jolis reliefs côtiers et villes à la culture et à l’histoire riches.

De mi-juin à mi-septembre, la région s’explore plus facilement grâce à la mise en place d’un réseau de bus Salento in Bus. En dehors de cette période, vous devrez vous contenter du train pour découvrir la région.

Voici les destinations que nous avons explorées dans le Salento :

  • Lecce, la capitale du Salento et notre camp de base ;
  • Otrante, une charmante ville côtière sur la mer Adriatique aux airs de ville grecque, qui offre une belle promenade le long du littoral ;
  • Gallipoli, une cité sur une presqu’île accessible par un pont et parfaite pour contempler la mer ;
  • Nardo, la visite hors des sentiers battus de cette excursion dans le Salento, avec une place centrale animée et pleine de vie, à ne pas manquer pour déguster une gelato !
La belle randonnée le long de la côte au départ d’Otrante

Les environs de Bari

La capitale des Pouilles est une ville surprenante et très animée, à ne pas manquer lors de votre séjour dans la région. La ville se divise en 2 parties :

  • La vieille ville, typiquement italienne avec son dédale d’étroites ruelles et ses petites adresses cachées ;
  • La ville napoléonienne, avec de grandes avenues commerçantes et de hauts immeubles, moins touristique mais très animée et vivante.

Bari est un point de chute parfait pour explorer la région avec de nombreuses lignes de train et de bus qui desservent les cités voisines.

La vieille ville de Bari, à l’ambiance très pittoresque

Depuis Bari, nous avons notamment pu découvrir :

  • Polignano A Mare et Monopoli, 2 villes côtières avec un charme indéniable. Poligano A Mare arbore un joli centre historique perché à flanc de falaises. Au détour des petites ruelles bordées de maisons blanches, il n’est pas rare d’apercevoir la mer Adriatique ! Monopoli est célèbre pour son port avec ses bateaux bleus : une belle carte postale et un petit air pittoresque très mignon ;
  • Alberobello et Locorotondo, 2 villes de la vallée d’Itria. La première, classée au Patrimoine Mondial de l’Unesco, est très connue pour ses trulli, des petites maisons au toit pointu. Malheureusement, c’est une destination très touristique. La zone de trulli est donc truffée de boutiques de souvenirs. Locorotondo doit son nom à son centre-ville circulaire. La ville est beaucoup plus authentique que sa voisine, avec de petites adresses sympathiques et un centre historique très agréable ;
  • Matera, une ville classée au Patrimoine Mondial de l’Unesco située dans la région voisine, la Basilicate. La ville est véritablement magique, très connue pour ses sassi, des quartiers labyrinthiques de maisons taillées directement dans la pierre. Se balader dans ce dédale de ruelles bordées de maisons encastrées dans la roche vaut la visite !
  • La grotte de Castellana. La grotte est impressionnante et très vaste. En revanche, le site ne semble pas être très respecté par les visiteurs de passage : certaines stalactites ont notamment été cassées. C’est une excursion agréable si vous avez le temps (et accessible en bus depuis Bari), mais ce n’est pas forcément une visite incontournable de la région.
Au détour d’une ruelle, le célèbre port aux bateaux bleus de Monopoli

Nos coups de cœur des Pouilles

Côté Salento, nous avons un coup de cœur pour Otrante. La ville est moins touristique que Gallipoli mais tout aussi charmante. Elle offre une côte sauvage moins bétonnée que ses comparses et propice à la randonnée le long du littoral.

Dans les environs de Bari, nous avons eu un véritable coup de cœur pour Matera. Malgré sa renommée, la ville garde une partie de son authenticité, un peu plus qu’Alberobello. Entre les balades dans les ruelles et les grimpettes pour admirer la ville d’en haut, Matera vaut complètement le détour. Nous vous conseillons même d’y passer une nuit, pour profiter de la ville illuminée de nuit.

Les sassi de Matera

Où dormir dans les Pouilles ?

Petite précision avant de partager nos logements du voyage : nous n’étions pas en vacances lors de notre escapade dans les Pouilles. Nous avons opté pour une excursion en mode nomade digitale ! Nous avons donc privilégié des hébergements en mode appartement pour pouvoir cuisiner et avoir un endroit où travailler.

À Bari

Nous avons réservé un studio dans le quartier moderne de Bari, idéalement situé à mi-chemin entre la gare et le centre historique. L’appartement était petit et assez sombre, finalement pas si agréable pour travailler notamment, mais parfait pour avoir un coin pour dormir.

Le gros avantage : nous pouvions sortir prendre un verre ou dîner en ville très facilement à pied, tout comme nous pouvions rejoindre la gare (de bus ou de train) sans problème.

À Lecce

Côté Lecce, nous avons réservé un appartement spacieux et très agréable, avec un salon-cuisine, une chambre, un coin bureau et une grande salle de bain. Seul bémol, l’appartement est situé un peu loin du centre historique et de la gare. Nous étions ainsi à environ 30 minutes de marche de la gare et du centre : nous avons donc beaucoup marché pendant notre escapade à Lecce.

La superbe basilique Santa Croce à Lecce

Combien de temps pour visiter les Pouilles ?

Nous sommes parties 2 semaines pour explorer les Pouilles, mais sans être totalement en vacances. La moitié de nos journées a été consacrée à travailler depuis un espace de co-working ou l’appartement réservé. Gros avantage en revanche de ce mode de voyage : nous avons pu choisir les jours de beau temps pour partir en excursion et passer les jours de pluie à travailler.

Si vous partez en vacances dans les Pouilles, je vous recommande de prévoir minimum une semaine et idéalement 10 jours, avec :

  • Une journée pour visiter Lecce ;
  • Une journée pour explorer Gallipoli et Nardo ;
  • Une journée pour découvrir Otrante ;
  • Deux jours de visite de Bari (l’une d’entre elles peut être votre journée de transit entre Bari et Lecce) ;
  • Un ou 2 jours de visite de Matera ;
  • Une journée pour explorer Polignano A Mare et Monopoli ;
  • Une journée pour découvrir Alberobello et Locorotondo ;
  • Une demi-journée éventuelle pour découvrir les grottes de Castellana.

Comment se déplacer dans les Pouilles ?

Pas besoin de voiture pour explorer les Pouilles ! La région se découvre très bien en train ou en bus. Voici mes conseils pour se déplacer simplement dans cette région du sud de l’Italie.

Le train

Depuis Lecce, voici les temps de trajets pour découvrir la région du Salento en train :

  • Gallipoli : 1 h 40 de train direct (4,8 € l’aller simple) ;
  • Nardo : 1 h de train direct (2,8 € l’aller simple) ;
  • Otrante : 1 h 30 de train avec un changement à Maglie (4 € l’aller simple).

Depuis Bari, voici les principales destinations accessibles en train avec les temps de trajet :

  • Polignano A Mare : 30 minutes de train direct (2,8 € l’aller simple) ;
  • Monopoli : 40 minutes de train direct (3,6 € l’aller simple) ;
  • Matera : 1 h 40 de train direct (5,7 € l’aller simple).

Vous pouvez trouver les horaires des trains et éventuellement acheter vos billets sur le site de Trenitalia. Si le moteur de recherche de train ne vous donne pas les horaires, vérifiez bien que vous êtes sur le site trenitalia.it et pas trenitalia.com !

Notez enfin que les trains entre Bari et Matera sont opérés par une compagnie ferroviaire différente : la Ferrovie Appulo Lucane. Pour consulter les horaires et acheter vos billets, il faudra donc vous rendre sur le site dédié. Les trains partent également d’une zone différente de la gare de Bari, située à l’angle entre la Piazza Aldo Moro et la Corso Italia.

Le bus

Certaines villes des Pouilles sont accessibles plus facilement en bus qu’en train. C’est notamment le cas d’Alberobello, de Locorotondo et de la grotte de Castellana.

Voici les durées de trajet à prévoir :

  • Alberobello : 1 h 5 de bus depuis Bari Largo Sorrentino (un arrêt de bus proche de la gare centrale de Bari) ;
  • Locorotondo : 1 h 30 de bus depuis Bari Largo Sorrentino (le même bus que celui pour Alberobello) ;
  • La Grotte de Castellana : 1 h 20 de bus (même zone de bus que pour Alberobello et Locorotondo).

Prendre le bus en Italie est un peu plus fastidieux que le train. Nous avons notamment quelques péripéties :

  • La file d’attente pour se rendre à Alberobello le matin à l’arrêt de bus nous a fait craindre de ne pas monter dans le bus. Finalement, nous sommes montées in extremis même si nous avons voyagé debout dans le car !
  • L’arrêt de bus à Locorotondo ne se trouve pas à côté de la gare mais à l’intersection des deux routes principales de la ville. Hormis l’emplacement marqué sur Google Maps, l’arrêt n’est pas matérialisé dans la rue, il faut donc attendre et faire signe au bus si vous le voyez passer ;
  • Il est impossible d’acheter un billet à bord du bus. Il faut acheter son billet sur Internet ou sur une borne à la gare. À Bari, un petit commerce situé à côté de l’arrêt de bus vend également les billets pour les 3 destinations.
Les célèbres trulli…
…à Alberobello

Le vélo

Nous n’avons pas fait de vélo dans les Pouilles mais je ne vous recommande pas spécialement l’aventure. Outre le fait que les infrastructures cyclables sont peu développées, la conduite à l’italienne un peu brutale ne donne pas envie de tenter l’expérience. Je vous recommande plutôt d’explorer ce qui est accessible en transport en commun et éventuellement de louer une voiture si vous souhaitez vous rendre à un endroit non desservi par le bus ou le train.

Envie d’une destination européenne plus propice au cyclotourisme ? Découvrez nos guides de voyage à vélo en Europe :

Comment aller dans les Pouilles depuis la France ?

Préparez-vous à une belle aventure pour venir dans les Pouilles sans avion depuis la France ! C’est totalement possible de rejoindre les Pouilles en train et même une superbe épopée si vous prévoyez des arrêts le long de l’itinéraire pour découvrir les différentes villes.

Les Pouilles en train depuis Paris

Pour rejoindre les Pouilles en train depuis Paris, commencez par emprunter la ligne de TGV Paris-Milan. Opérée par la SNCF et Trenitalia, vous pouvez choisir l’opérateur de train le plus compétitif. Si vous avez une carte Avantage SNCF, il est probable que les tarifs de la compagnie ferroviaire française soient plus intéressants pour vous.

Comptez 7 heures de train pour rejoindre Milan depuis Paris.

Ensuite, vous avez le choix :

  • Emprunter la ligne de TGV Milan – Bari pour 7 heures de trajet ;
  • Opter pour le train de nuit (Intercity Notte) en Italie entre Milan et Bari avec 12 heures de trajet.
Les ruelles ombragées de Poligano A Mare…
…et ses places baignées de soleil

Attention, à l’heure où j’écris cet article (en janvier 2024), la ligne de train entre Paris et Milan est coupée en raison d’un éboulement important en Maurienne. La situation ne sera pas rétablie avant fin 2024. Pour vous rendre en Italie depuis la France, plusieurs solutions alternatives existent :

  • Le train et bus. La SNCF a remis en place un service partiel pour relier de nouveau Paris à Milan. Pour cela, le TGV vous emmène à Saint-Jean-de-Maurienne, puis une liaison en bus entre Saint-Jean-de-Maurienne et Oulx est prévue avant de reprendre le train à Oulx pour finir le trajet jusqu’à Turin et Milan. Il faut compter entre 8 heures et 9 heures de trajet au lieu des 7 heures habituelles ;
  • Le bus. Plus long que le train, mais aussi plus économique, il existe de nombreuses liaisons directes de bus avec Milan depuis Paris, Lyon, Chambéry ou encore Grenoble. Pour éviter de trop allonger le temps de trajet si vous venez de Paris, je vous recommande de prendre le TGV entre Paris et Lyon avant de changer pour un bus à Lyon en direction de Milan ;
  • Si vous souhaitez prendre le train uniquement, les alternatives les plus rapides consistent à passer par Bâle (en Suisse), Genève (en Suisse) ou Nice. Depuis Bâle et Genève, des trains directs desservent Milan. Depuis Nice, vous pouvez rejoindre Vintimille puis Milan. Comptez 12 h 30 pour rejoindre Milan depuis Paris en passant par Nice et environ 9 h 30 en passant par Genève ou Bâle.

Les Pouilles en train depuis Grenoble

Depuis Grenoble, nous nous sommes rendues à la gare de Chambéry pour prendre le TGV Paris-Milan. Ensuite, nous avons changé pour un bus vers Bologne avant de poser nos valises dans la ville italienne pour 2 jours. Depuis Bologne, nous avons rattrapé la ligne de TGV Milan-Lecce pour rejoindre la capitale du Salento et commencer notre découverte des Pouilles.

Pour le retour, je me suis lancée le défi de faire le retour Bari-Grenoble en une journée. C’était long mais totalement faisable. Je suis partie avec le train de 7 h 30 depuis la gare de Bari avant de changer à Milan dans l’après-midi pour un TGV SNCF jusqu’à Chambéry et terminer mon trajet par un TER entre Chambéry et Grenoble. Avec le recul, je ne vous recommande pas forcément de prévoir une aussi longue journée de trajet. Outre la fatigue, si le TGV italien avait été en retard, j’aurais pu louper ma correspondance assez courte à Milan.

Les arrêts possibles le long de l’itinéraire

Quand on choisit de partir en train en Italie, c’est surtout pour remettre le trajet au centre de l’aventure ! Alors je vous recommande d’en profiter un maximum en prévoyant un ou plusieurs arrêts pendant votre voyage. Voici quelques idées d’étapes que vous pouvez prévoir :

  • Turin ;
  • Milan ;
  • Parme ;
  • Bologne ;
  • Ancône.

De notre côté, nous voulions une ville plus petite que Turin ou Milan pour faire étape lors de notre trajet aller. Nous avons donc opté pour Bologne et sans regret ! La ville est charmante, étudiante donc très animée et regorge de bonnes adresses pour bien manger. Notre seul regret : n’y avoir passé qu’un jour et 2 nuits !

Une étape à Bologne…
…en chemin vers les Pouilles en train

Quel budget prévoir pour visiter les Pouilles en train ?

Les Pouilles restent une destination relativement abordable, notamment en comparaison de la France ou d’autres régions d’Italie. Voici le détail de nos dépenses par personne pour notre séjour de 2 semaines dans les Pouilles :

  • Transport aller-retour : 270 € ;
  • Hébergements : 500 € ;
  • Visites (avec transports sur place) : 77 € ;
  • Nourriture (restaurants, cafés et courses) : 152 €.

Soit un budget total de 1000 € par personne pour ces 2 semaines dans les Pouilles.

Vous pouvez réduire le budget transport en prenant vos billets de train au moins 2 mois avant le départ. Ne faites pas la même erreur que nous et évitez de prévoir vos journées de trajet autour du week-end de Pâques. Les billets pour descendre dans le sud de l’Italie grimpent à cette période de l’année.

Vous pouvez aussi réduire le budget hébergement en optant pour des auberges de jeunesse ou des chambres chez l’habitant. Comme nous devions aussi travailler, nous avons réservé des hébergements entiers un peu plus onéreux avec cuisine et petit espace de travail pour être confortablement installées.

L’empreinte carbone d’un séjour dans les Pouilles

Le transport aller-retour depuis Bari

Pour sensibiliser à l’impact carbone du tourisme, je trouve qu’il est essentiel d’informer sur l’empreinte carbone de nos voyages, pour que chacun puisse penser à cette donnée cruciale dans ses choix personnels. C’est pourquoi je vous partage l’empreinte carbone du transport pour rejoindre les Pouilles en train depuis Grenoble, en fonction de différents modes de transports.

J’ai fait le calcul pour un aller-retour entre Grenoble et Bari. Pour l’avion, j’ai pris l’hypothèse d’un vol direct Lyon-Bari en ajoutant un trajet en TER pour rejoindre l’aéroport de Lyon depuis Grenoble.

L’impact carbone du train n’étant pas le même en France et en Italie (notamment en raison des différentes méthodes de production d’électricité entre les deux pays), j’ai fait le calcul avec l’impact du TGV en France pour le trajet Chambéry-Milan et celui du TGV italien pour le reste du trajet Milan-Bari. Pour calculer l’impact du trajet en France, j’ai utilisé le simulateur Impact CO2 de l’ADEME. Pour le train en Italie, je suis partie avec la valeur donnée dans la base Empreinte de l’ADEME : 0,0317 kg CO2 eq par passager par km.

Voici le détail de l’impact de l’aller-retour en train Grenoble-Bari :

  • TER entre Grenoble et Chambéry (90 km aller-retour) : 2,5 kg de CO2 eq ;
  • TGV entre Chambéry et Milan (510 km aller-retour) : 1,5 kg de CO2 eq ;
  • TGV entre Milan et Bari (1574 km aller-retour) : 50 kg de CO2 eq.

J’ai donc comparé l’empreinte carbone du train avec celle du même trajet en avion et en voiture :

À lire aussi : découvrez quel moyen de transport pollue le plus pour organiser des vacances plus respectueuses de l’environnement.

Le transport sur place

Voici les trajets aller-retour en train effectués en train et leur impact carbone associé par personne :

  • Bari – Lecce (300 km aller-retour) : 9,5 kg CO2 eq ;
  • Lecce – Gallipoli (78 km aller-retour) : 2,5 kg CO2 eq ;
  • Lecce – Otrante (92 km aller-retour) : 2,9 kg CO2 eq ;
  • Bari – Monopoli (88 km aller-retour) : 2,8 kg CO2 eq ;
  • Bari – Matera (132 km aller-retour) : 4,2 kg CO2 eq.

Voici les trajets aller-retour en bus effectués sur place et leur impact carbone associé par personne :

  • Bari – Locorotondo (128 km aller-retour) : 3,8 kg CO2 eq ;
  • Bari – Grotte di Castellana (86 km aller-retour) : 2,5 kg CO2 eq.

Ainsi, l’empreinte carbone totale des excursions pour ce voyage dans les Pouilles en train s’élève à 28 kg de CO2 eq par personne. En comparaison, les mêmes trajets en voiture (avec 2 personnes à bord du véhicule) auraient émis 98 kg de CO2 eq par personne.

L’impact carbone total de ce voyage en train dans les Pouilles avec le trajet aller-retour depuis Grenoble s’élève ainsi à 82 kg de CO2 eq par personne, contre 515 kg de CO2 eq par personne pour le même trajet en avion puis voiture sur place.

Alors, êtes-vous tenté par cet escapade dans les Pouilles en train ? Racontez-moi en commentaire !

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4 commentaires

  1. Yahi le 2 Avr 2024

    Merci beaucoup pour le détails, les conseils je pars avec une copine en juillet dans les pouilles pour 3 semaines !

    1. Anaïs le 10 Avr 2024

      Bon voyage dans les Pouilles ! 🙂

  2. Sebban le 17 Mar 2024

    Merci beaucoup pour votre site et pour les informations

    1. Anaïs le 28 Mar 2024

      Avec plaisir !

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