Comment prendre le train avec son vélo sereinement ?
Train + vélo, n’est-ce pas une équation qui devrait avoir une réponse simple ? Transport à moteur plutôt éco-responsable, le train a tout pour plaire au cyclotouriste qui cherche à agrandir son périmètre de jeu. Pourtant, partir à l’autre bout de la France pour commencer son voyage à vélo est loin d’être trivial… Entre la galère du TGV, dans lequel il est souvent exigé de mettre son vélo dans une housse de transport, et l’espace vélo des TER pas toujours très pratique, il est mieux de savoir à quoi s’attendre pour éviter les mauvaises surprises. C’est sans parler des Intercités, Ouigo et des trains vers l’international comme l’Eurostar : chacun a ses propres règles pour mettre son vélo dans le train. Nous vous donnons quelques conseils et astuces pour prendre le train avec votre vélo à peu près sereinement.
La politique de la SNCF avec les vélos dans le train
Règles de bases
«Puis-je prendre mon vélo dans le train ? » La réponse de la SNCF à cette question est en apparence plutôt claire et facile à comprendre.
- Sur TGV et Intercités, moyennant la réservation d’un emplacement et le paiement d’un billet de train pour vélo de 10 € par trajet, il est possible de prendre le train avec son vélo non démonté. Sinon, sans réservation, il est obligatoire de démonter son vélo et de le faire tenir dans une housse de transport de dimensions 120 cm x 90 cm maximum.
- Sur TER, il est mentionné au moment de la réservation sur SNCF Connect si le train dispose d’un espace vélo. Si c’est le cas, il est gratuit de prendre le TER avec son vélo, tout cela sans réservation et sans le démonter.
Néanmoins, ces règles générales restent la théorie. Dans la pratique, il y a quelques petites subtilités à bien prendre en compte et anticiper. Démonter un vélo et le porter avec ses bagages nécessite par exemple un peu d’entraînement préalable…
Puis-je prendre tout type de vélo dans le train ?
La réponse est malheureusement non. La SNCF n’accepte pas les tandems, vélos couchés et tricycles dans ses trains. Toutefois, sur certaines lignes de TER hors heures de pointe, en négociant avec le chef de gare, il est possible que vous puissiez voyager, mais sans garantie.
Pour les vélos à assistance électrique (VAE) standards, aucun problème pour les prendre avec vous. Il vous faudra juste un peu plus de force dans les bras qu’avec un vélo standard pour les suspendre aux crochets des espaces vélo.
Les autres vélos standards (VTT, VTC, gravel, vélo pliable, etc) peuvent être pris sans problème avec vous dans les trains.
Prendre le train avec son vélo sans le démonter
Démonter votre vélo, très peu pour vous ! Vous avez peur de l’endommager et vous préférez le garder en un seul morceau. Pas de soucis, vous verrez que vous pouvez quand même découvrir plein d’endroits sympas en France.
L’espace vélo des TGV et Intercités
Bonne nouvelle ! Les lignes Intercités et certaines lignes TGV et Ouigo acceptent les vélos non démontés. Moyennant le paiement et la réservation d’une place pour votre monture (10 € par trajet), vous n’aurez qu’à décrocher vos sacoches et embarquer dans le train. Nous avons testé cette solution très pratique en mai 2021 sur la ligne Paris-Saint Malo au retour de notre voyage sur la Véloscénie.
Découvrez notre retour d’expérience et tous nos conseils pour voyager à vélo sur la Véloscénie entre Paris et le Mont Saint Michel.
Pensez à réserver vos billets de train avec vélo à l’avance, les places vélo dans un TGV se comptent sur les doigts d’une main et peuvent partir vite surtout en haute saison ! C’est ainsi que, pendant l’été 2020, nous n’avons pas eu la chance de trouver un billet dans un train acceptant les vélos non démontés.
Découvrez notre voyage à vélo sur la Vélodyssée de Pornic à Bayonne.
Pour trouver des trains disposant d’un espace vélo, rendez-vous sur le site SNCF Connect et cliquez sur l’option « Ajouter un vélo » sur l’écran de réservation.
Toutes les lignes de TGV ne bénéficient malheureusement pas de ce Saint-Graal des trains avec espace vélo… Par exemple, pour faire Paris-Toulouse, vous serez obligés d’emprunter l’Intercités (prenez un bon livre, c’est presque 7 h de trajet) ou de prendre un TGV Paris-Bordeaux puis un Intercités Bordeaux-Toulouse. Si vous ne trouvez pas de solution pour votre voyage via le site, essayez de décomposer votre trajet en TER ou sortez votre plus belle clé Allen et investissez dans une housse.
Découvrez une carte des TGV, Intercités et TER longue distance acceptant les vélos non démontés (source : Vélotaf.com).
L’espace vélo dans les TER
Les TER ne sont peut-être pas très rapides mais ont l’avantage de faciliter un peu la vie du cycliste ! La plupart bénéficient d’un wagon avec un espace vélo (indiqué par un pictogramme sur la porte). Si vous réservez sur le site de SNCF Connect, attention à ne pas mentionner que vous emportez un vélo, sinon la plateforme ne vous proposera pas les TER, dans lesquels les espaces vélo ne sont pas soumis à réservation.
Il vous faudra tout de même avoir assez de force pour embarquer votre vélo dans le train. Certaines marches (comme sur la ligne Paris-Orléans) sont impressionnantes ! J’ai dû retirer mes sacoches pour être capable de soulever mon vélo et le hisser dans le train. Ensuite, ce n’est pas encore le moment de vous reposer, il vous faudra porter votre vélo au-dessus de votre tête pour l’accrocher à l’un des crochets du plafond. Prendre le train avec son vélo sans le démonter se mérite !
Sur certaines lignes (Paris – Chartres – Le Mans par exemple), les crochets vélos se trouvent au-dessus de strapontins. Pour peu que le train soit un peu fréquenté, des gens se trouveront donc assis sous les places vélos… Bien dommage… Il ne vous reste plus qu’à trouver une petite place dans l’allée sans trop gêner le passage.
Attention, depuis 2021, les places vélos dans les TER Bretagne sont soumises à réservation et payantes (1 €) en juin, juillet et août. Pensez à anticiper votre trajet !
Les meilleurs amis du cyclotouriste restent tout de même les TER des Pays de la Loire sur la Loire à vélo. Vous pouvez transporter votre vélo en position horizontale ! Pas besoin de soulever de la fonte toutes les semaines à la salle pour prendre le train avec son vélo. De plus chaque train dispose toute l’année de maximum 33 places et la capacité monte parfois jusqu’à plus de 80 en juillet-août. Pas de risque de ne pas trouver une petite place pour son vélo !
Prendre son vélo dans les Transilien et les RER
Enfin, si vous passez à Paris, sachez que les vélos sont autorisés dans tous les RER et Transilien en dehors des heures de pointe (c’est-à-dire en dehors des créneaux en semaine entre 6h30 et 9h30, 16h30 et 19h30). Attention à placer vos montures dans la voiture vélo du train prévue à cet effet, sans quoi les contrôleurs pourront vous mettre une amende. C’est une mésaventure qui a failli nous arriver.
Découvrez 2 idées de micro aventures à vélo autour de Paris.
Prendre le train avec son vélo démonté
Quand le voyageur à vélo se transforme en mécanicien ambulant de gare, c’est sûrement qu’il cherche à prendre le TGV avec son vélo ! C’est une solution bien pratique pour éviter de faire 5 changements de TER et de perdre une journée complète sur le réseau ferroviaire, mais elle demande un peu de logistique. La bonne nouvelle c’est que, dans cette configuration, il est toujours possible de prendre le train avec son vélo… La mauvaise nouvelle, c’est que démonter son vélo pour le faire voyager n’est pas si trivial que cela… Nous vous donnons quelques astuces éprouvées pour anticiper les problèmes et rendre l’expérience un peu plus facile.
Choisir une housse de vélo pour le train
Il vous faudra déjà choisir la housse de transport adaptée ! Mais attention, votre plus grosse contrainte, en tant que voyageur à vélo, sera d’en choisir une que vous pourrez transporter sur votre monture pendant votre périple. Pensez donc à la prendre légère ! La dimension de la housse de vélo pour la SNCF ne dot pas excéder 120 x 90 cm.
Avec toutes ces contraintes, le choix est assez limité… Nous avons opté pour cette housse de vélo compatible train Decathlon. C’est un achat que nous avons dû faire un peu en urgence et dont nous ne sommes pas forcément très fiers. Nous n’avons pas d’alternative très éco-responsable pour une housse de transport de vélo dans le train rentrant dans les critères de poids et de compacité. Pour rendre votre achat un peu plus durable, essayez de voir si vous ne pouvez pas l’acheter en occasion sur leboncoin. Nous en avons trouvé une par ce biais.
Concernant la housse en elle-même, elle remplit son rôle sans être incroyable. Vous noterez peut-être qu’elle fait 135 cm de long et non 120 cm. Elle est néanmoins très souple et peut être un peu compactée si besoin. De plus, aucun agent SNCF ne vous poursuit avec un mètre pour vérifier les dimensions exactes. Si votre vélo est rangé dans une housse qui semble être à peu près de la bonne taille, personne ne vous embête.
La housse de transport pèse 2.5 kg et se range dans un petit sac de 38 x 33 cm. Une fois repliée, nous la fixons donc avec de la ficelle sur le porte-bagages avant d’un de nos vélos ou la sanglons directement sur le porte-bagages arrière si nous voyageons sans la tente. Ces 2 petites housses ajoutent tout de même 5 kg au chargement de nos vélos, ce qui est loin d’être négligeable. C’est un facteur à prendre en compte si vous choisissez cette solution pour votre voyage.
La housse peut tout de même avoir son utilité pendant le voyage. Nous l’avons par exemple utilisée comme bâche de pique-nique pendant tout notre trajet sur la Vélodyssée. La débrouillardise n’est-elle pas la qualité principale du cyclovoyageur ?
Comme alternative à Décathlon, la housse de transport Buds TrainBag pèse 500 g de moins et mesure exactement les dimensions demandées par la SNCF.
Attention, si vous avez un grand VTC ou VTT avec des roues 28 pouces, il est aussi possible qu’il ne rentre pas dans la housse. N’oubliez donc pas de tester avant le grand départ si votre monture n’est pas trop grande pour le sac !
Démonter son vélo en pratique
Venons-en à la partie drôle et technique, le démontage du vélo ! Ne vous lancez pas dans le désassemblage complet de votre fidèle destrier et gardez bien en tête l’objectif suivant : protéger les parties fragiles du vélo (dérailleur, chaîne, etc.), tout en démontant un minimum de pièces pour faire tenir le vélo dans le sac. Voici chacune des étapes de démontage de nos vélos, des VTT 26 pouces équipés de porte-bagages avant et arrière. Ceci est bien sûr un exemple et variera grandement en fonction de votre modèle personnel.
- Démonter les pédales, puis les revisser dans le mauvais sens (pédale vers le cadre).
- Démonter le porte-bagages arrière et le garde-boue afin de respecter la longueur de 120 cm.
- Baisser la selle.
- Démonter les deux roues
- Dévisser le dérailleur et le fixer solidement au cadre avec de la ficelle (pour ne pas qu’il prenne des coups pendant le transport).
- Fixer les deux roues de part et d’autre du vélo avec de la ficelle de façon à ce qu’elles protègent le groupe. Essayer de faire un ensemble stable pour que le vélo puisse reposer sur les deux roues une fois à l’intérieur du sac.
- Desserrer la béquille pour l’aligner le long du cadre.
- Démonter le guidon et éventuellement la potence si le vélo est grand (nous avons dû le faire pour celui de Jérémy) : la hauteur totale ne doit pas dépasser 90 cm.
- Faire un unique ensemble avec les pièces du vélo, en fixant les parties démontées au cadre avec de la ficelle si besoin. Mettre le tout dans le sac en s’assurant bien qu’aucune pièce ne frottera contre une autre pendant le transport.
Notre petite astuce pour ne pas perdre de vis ou d’écrou est de les revisser dans leur pas de vis au fur et à mesure du démontage du vélo. N’hésitez pas non plus à prendre quelques photos si vous avez peur d’oublier comment remonter le vélo après le voyage. Enfin, nous conseillons très fortement de vous entraîner à démonter votre vélo une fois avant le départ tranquillement chez vous. Ceci permet de vous assurer d’avoir tous les bons outils à disposition et d’éviter de découvrir des pièces grippées par exemple, avec le stress de l’horaire de départ qui approche…
Prendre sa housse de vélo dans le TGV, un challenge sportif
Voilà, votre vélo est tout prêt, tout beau dans sa housse, c’est une belle étape. Mais maintenant, il faut le transporter à la main jusqu’à sa place dans le train et en plus, avec toutes ses sacoches (il ne faut pas les oublier non plus celles-là !).
C’est la partie la plus difficile et celle sur laquelle il faut minimiser à tout prix la distance à parcourir… Simplement remonter le long du quai du TGV jusqu’à son wagon, Jérémy chargé des deux vélos dans leurs housses, un sur chaque épaule, et moi manœuvrant toutes les sacoches tant bien que mal, est un challenge sportif à part entière ! Pédaler 90 km sous la pluie vous paraîtra presque une promenade de santé après cette aventure.
Le conseil principal que nous pouvons donner, c’est de démonter le vélo au dernier moment, dans la gare de départ. Cela nécessite de connaître le temps de maintenance nécessaire pour mettre le vélo dans sa housse et de ne pas avoir peur des regards curieux autour, mais c’est très faisable. Même à la gare Montparnasse au mois de juillet, nous n’avons pas eu de problème pour nous trouver un coin tranquille pour jouer les bricoleurs de vélos. Pour démonter nos deux vélos, tout mettre dans les sacs et traîner le tout jusqu’au train, nous comptons une arrivée à la gare 1h30 avant le départ.
Si vous voyagez en solo, n’hésitez pas non plus à demander de l’aide autour de vous pour monter toutes vos affaires dans le TGV. Les gens sont en général gentils et personnellement, sans Jérémy, j’aurais été incapable de transporter mon vélo dans sa housse et mes 2 sacoches toute seule…
Pourtant, ça ne m’a pas empêchée de partir en solo ! Découvrez mon itinéraire autour des châteaux de la Loire en vélo, mais sans atelier démontage !
Que faire de ses bagages pendant son voyage en train ?
Vous voyagez avec des sacoches
Dans ce cas-là, c’est facile, vous avez juste à retirer les sacoches et autres effets personnels de vos porte-bagages puis à les mettre dans les espaces valises prévus à cet effet ou à les garder à votre place.
Vous voyagez avec une remorque
Malheureusement pour les personnes voyageant avec des remorques, ces dernières ne sont pas autorisées dans les trains de la SNCF. Vous pouvez éventuellement tenter votre chance sur des lignes de TER en vous rendant à l’avance en gare et en négociant avec les contrôleurs. Si vous voyagez en dehors des heures de pointe et que le personnel est compréhensif, il est probable que vous puissiez prendre votre convoi vélo et remorque dans le train.
Et en Europe ?
Nous n’avons pour le moment testé que les joies du train en France avec nos vélos. Voici tout de même une petite synthèse concernant les autres trains circulant en France à destination de l’international.
Vélo dans l’Eurostar
Pour les trajets Paris-Londres et Lille-Londres, moyennant financement (autour de 30 € tout de même) et réservation préalable, il est possible d’amener son vélo dans l’Eurostar. Il semble qu’en 2015, l’entreprise ferroviaire ait fait machine arrière et demande maintenant de démonter une partie de son vélo avant de l’embarquer. Les outils nécessaires pour le faire seraient néanmoins disponibles au service bagages de la gare. Attention, depuis la crise Covid, les vélos mesurant plus de 85 cm de longueur sont interdits à bord, même en housse…
Thalys et vélo
Pour emporter son vélo dans le Thalys, à destination de Bruxelles ou Amsterdam, c’est possible, sous réserve de démonter son vélo et de le ranger dans une housse de dimensions maximum 135 x 85 x 30 cm.
Lyria
Les trains vers la Suisse ne semblent pas non plus aider les cyclovoyageurs… Les places vélo qui existaient auparavant ont disparu depuis 2018. Les utilisateurs peuvent toujours prendre le train avec leur vélo, sous réserve, encore une fois, de le démonter au préalable.
Les autres trains vers l’Europe
Pour les autres trains vers l’Allemagne, l’Espagne ou l’Italie, il semble qu’il ne soit également pas possible d’embarquer son vélo en un morceau vers l’international… Si vous avez des informations à ce sujet ou de l’expérience avec les trains vers l’Europe, n’hésitez pas à les partager en commentaires.
Voilà, nous espérons ne pas vous avoir trop fait peur de prendre le train avec votre vélo ! Avec un peu d’organisation, c’est complètement faisable. Même si nos expériences personnelles ont été un peu fatigantes, nous et nos vélos sommes toujours bien arrivés à destination et sans encombre.
Partagez votre expérience personnelle du vélo dans le train en commentaires, nous serons ravis de la lire ! De plus, elle pourrait être une aide précieuse pour les autres voyageurs.
20 commentaires
Bonjour
j’essaie d’avoir des infos sur l’accessibilité des vélos sur les quais de la gare de Bordeaux mais je ne trouve pas ; j’ai un vélo lourd alors les escaliers c’est mort
si quelqu’un a testé…
merci
Bonjour, je vous conseille de poser votre question dans l’un des groupes Facebook « Voyager à vélo en France » ou « Voyageurs et voyageuses à vélo » pour avoir une réponse plus rapide.
Vraiment merci pour ces informations. Je voyage également en train vélo, on espère que la sncf évolue sur ce concept. J’arrive à Paris le 8 mai à Notre Dame. À bientôt sur les routes.
Merci Rosalie !
En Bretagne, durant la période estivale, pour lesTER, il faut réserver sa place de vélo au moins 24 hres avant via leur site internet et cela coûte 1 euro par vélo. Cela coupe un peu la spontanéité, surtout lorsque le temps est pluvieux ou lors d’un bris de vélo.
Effectivement, sur plusieurs véloroutes en France, des mesures spécifiques sont mises en place l’été pour prendre le train avec son vélo. Ce n’était pas le cas au moment où j’ai rédigé l’article, mais je tâcherai de le mettre à jour avec les bonnes informations.
Merci pour votre commentaire !
Compliqué, le transport du vélo en train, et c’est bien dommage. Le pire étant les gares sans rampes ni ascenseurs et qui ont seulement des escaliers. Un calvaire quand on est seul.
Je suis bien d’accord, ce n’est pas évident du tout. Mais en continuant à prendre nos vélos avec nous dans les trains, les choses finiront bien par changer.
En attendant, il ne faut pas hésiter à demander de l’aide aux autres voyageurs, je l’ai déjà fait quand j’ai voyagé seule et ça m’a bien dépannée.
le voyage en train est plus fatiguant que la rando à vélo. Nous sommes 4 avec une remorque ,c’est le stress de nos vacances et quand on arrive à destination ,c’est un grand ouf ! de soulagement. Parfois ,les contrôleurs sont plus conciliants que d’ autres. Après ça reste des souvenirs de voyages à vélo….
Merci pour votre commentaire Franck, je suis bien d’accord ! Et je ne peux qu’imaginer la fatigue supplémentaire d’être 4 avec une remorque… Mais ça fait aussi partie de l’aventure 😉
Merci pour l’article.
je complèterais :
– la SNCF ne précise pas la nature de la housse. Ça peut donc être juste un gros sac plastique solide. Mais comme on peut avoir à transporter le vélo démonté (pas merci le personnel des TGV Ouigo), le mieux est de prendre un modèle dont la sangle d’épaule traverse et assume le poids du cadre + roues, ce qui permet d’utiliser un tissu très léger pour la housse elle-même, cf. modèle Dahon/Tern*
– il existe des garde-boues et des porte-bagages démontables facilement (« clip-on »)
– on peut aussi utiliser des pédales démontables sans outils (MKS, Wellgo, etc.)
– pour fixer les roues de part et d’autre du cadre, on peut se bricoler trois entretoises et fixer le tout avec des sangles**
– on éviter une étape + poids en supprimant la béquille
* http://www.ternbicycles.com/dk/accessories/472/carryon-cover
Démonter les pédales, puis les revisser dans le mauvais sens (pédale vers le cadre).
** http://www.gegediagonaliste.fr/le-transport-du-velo-par-le-train/
Merci encore Vincent pour tous ces éléments supplémentaires très intéressants !
Personnellement, nous ne sommes pas encore prêt à voyager sans béquille, c’est quand même bien pratique pour poser son vélo où on le souhaite ! Mais vous avez raison, ça économiserait un poids non négligeable 😉
Après plusieurs années de voyage a vélo nous avons décidé de nous mettre au vélo pliant ce qui resoud le problème
Effectivement, c’est aussi une bonne solution, qui résout le problème du train ! Je suis néanmoins un peu inquiète du confort offert par ce type de vélo, notamment sur du long terme et de la facilité d’y fixer des sacoches…
Ça dépend 1) du vélo, 2) des bagages à emporter et 3) du budget.
En Europe, on peut voyager avec un Brompton : un gros sac devant, une sacoche de cintre pour la nourriture du jour, et un sac de campings derrière.
Si on a besoin de plus de bagages, on peut prendre un Tern/Dahon ou un Birdy, avec deux paires de sacoches.
Merci Vincent pour ces précisions ! Effectivement, nous n’avons pas exploré les possibilité avec les vélos pliants mais c’est intéressant de savoir qu’il est possible de transporter des bagages avec ce type de vélo. L’avez-vous déjà testé personnellement ?
Merci pour cet article intéressant.
Précision : un wagon transporte des marchandises, une voiture des voyageurs 😉
De rien ! Oups, merci pour la précision… J’ai appris quelque chose !
Bonjour
Nous voyageons avec une housse Hapo-G elle est souple légère et se met sur le porte bagage ( culture vélo)
Autres problématiques que nous rencontrons en France ! Les accès aux quais sans ascenseurs ni rampes, une galère
L annonce du quai 15 mm avant ce qui permet pas de se mettre juste sur le quai désigné
Nous sommes des cyclotouristes fous et nous sommes contaminés par le voyage à vélo
Bonne rando
Merci Nicole pour le commentaire et pour la référence de housse, ça pourra être utile à certains lecteurs ! Effectivement les accès aux quais sont très souvent compliqués. Et même quand il y a un ascenseur, le vélo ne rentre pas toujours dedans… Espérons que la situation s’améliore dans les années à venir. Belles aventures à vélo !
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