
Où dormir en voyage à vélo ? Nos solutions préférées de cyclovoyageurs
Tu prépares ton prochain voyage à vélo et tu te demandes où dormir chaque soir ? Entre bivouac, warmshowers, hôtels, hébergements locaux ou encore gîtes adaptés aux cyclistes, les options ne manquent pas… mais toutes ne se valent pas selon ton budget, ton envie de confort et ton style de voyage. Dans cet article, je te guide pas à pas pour choisir les meilleures solutions d’hébergement en cyclotourisme, que tu partes pour quelques jours ou plusieurs semaines, en France et en Europe. Tu découvriras les avantages, les limites et mes conseils pratiques pour trouver facilement où dormir en voyage à vélo.

Les critères à prendre en compte avant de choisir ses hébergements en voyage à vélo
Tu hésites encore entre plusieurs types d’hébergements pour ton prochain voyage à vélo ? Voici les critères qui t’aideront à faire un choix éclairé, adapté à ton style de voyage.
Le budget
C’est souvent le critère numéro 1. Quel budget es-tu prêt·e à consacrer à tes nuits sur la route ?
- Si tu veux garder un budget vraiment minimaliste, le bivouac peut être une bonne option.
- Si tu as envie de te faire plaisir, de profiter de quelques visites en fin de journée et que le confort compte pour toi, les hôtels ou B&B seront peut-être plus adaptés.
Pour nous, le meilleur compromis entre confort, budget et liberté reste le camping. On reste sur un coût raisonnable (souvent moins de 20 € par personne et par nuit), on peut poser nos affaires en sécurité et on garde assez de flexibilité pour adapter nos étapes. D’ailleurs, nous réservons très rarement nos campings à l’avance : cela nous permet d’ajuster chaque journée selon la météo ou notre énergie.
À lire aussi : découvre notre guide complet pour t’aider à préparer ton prochain voyage à vélo de A à Z.

Le poids à transporter
Bivouac et camping impliquent forcément du matériel supplémentaire : tente, duvets, matelas… Et en voyage à vélo, chaque kilo se ressent sous la pédale !
Selon la distance que tu prévois chaque jour, ton mode de transport aller-retour ou encore la fatigue que tu acceptes d’accumuler, ce critère peut vraiment orienter ton choix d’hébergement.
Le confort souhaité
Certaines personnes dorment très bien en tente… d’autres pas du tout.
Si pour toi, bien récupérer est essentiel et qu’un vrai lit fait toute la différence, tu préféreras sans doute un hébergement en dur lors de tes voyages à vélo
Et si tu voyages avec de jeunes enfants, le confort devient encore plus important. Monter et démonter la tente, gérer la logistique du soir… tout cela demande plus d’énergie. Une chambre d’hôtel peut clairement alléger tes fins de journée. À prendre en compte dans ton choix d’hébergement de cyclotouriste !
À lire aussi : tu te demandes si le voyage à vélo avec bébé est possible ? Découvre notre guide complet sur le sujet.


Le besoin de flexibilité
La flexibilité est un point clé en cyclotourisme. Arriver sans réservation dans un camping est généralement facile, alors que trouver un hôtel abordable à la dernière minute peut devenir compliqué selon la destination et la saison.
Tu peux bien sûr réserver toutes tes étapes avant le départ pour voyager l’esprit tranquille. Mais dans ce cas, tu perds la liberté d’adapter ton itinéraire. Et en voyage à vélo, pouvoir ajuster son parcours en fonction de la météo, de l’envie ou d’un coup de fatigue… c’est souvent précieux.
De notre côté, nous réservons toujours la première et la dernière nuit à l’avance, puis avisons au fil du voyage (souvent en camping). Il nous arrive aussi de réserver un hôtel la veille ou le jour même. C’est ce que nous avons fait plusieurs fois lors de notre tour du lac de Constance : même en pleine saison (fin août – début septembre), nous avons réussi à trouver des hôtels corrects niveau budget.
Les sites touristiques à visiter
Enfin, pense aux lieux que tu veux découvrir. Pour nous, le voyage à vélo n’est pas qu’une affaire de kilomètres : c’est surtout l’occasion de s’arrêter, explorer, flâner et profiter des pépites sur notre route.
C’est aussi pour ça que nous faisons peu de bivouac : nous aimons pouvoir poser nos sacoches dans un endroit sûr, partir en visite tranquillement… et profiter d’une bonne douche après une journée de vélo !
Si tu fonctionnes comme nous, le camping ou l’hôtel seront les options les plus pratiques. En revanche, fais attention à l’emplacement des campings : ils ne sont pas toujours proches des centres-villes ou des sites touristiques.
C’est par exemple ce qui nous est arrivé au bord du lac de Constance : impossible de trouver un camping proche de Lindau ou de Meersburg. Pour profiter pleinement des visites, nous avons donc choisi de dormir à l’hôtel dans ces deux villes.


Où dormir en voyage à vélo ? Les différentes options
Voici un aperçu des principales options qui s’offrent à toi pour dormir en voyage à vélo, avec leurs atouts, leurs limites et pour quel type de cyclovoyageur elles fonctionnent le mieux.
Le camping
Le camping, c’est clairement notre option préférée : un super équilibre entre budget, confort et flexibilité.
En général, tu n’as pas besoin de réserver. Fais tout de même attention sur quelques itinéraires très prisés en haute saison comme la Vélodyssée ou la Loire à Vélo. Un petit coup de fil le matin peut être utile pour t’assurer qu’il reste de la place, mais la plupart du temps, tu poses ta tente sans souci.
Tu profites d’une douche, d’un endroit pour laisser tes affaires en sécurité et d’un tarif doux. Dans certains pays, comme l’Irlande ou le Danemark, les campings proposent même une cuisine abritée, parfois une salle à manger : parfait pour cuisiner au sec lorsqu’il pleut.
Côté budget, compte en général entre 10 et 20 € par personne en Europe pour une nuit de camping.


Le bivouac
Le grand avantage du bivouac ? Il est gratuit. En voyage à vélo, il est tout à fait praticable… mais un peu plus compliqué qu’en randonnée à pied. Les itinéraires cyclables passent souvent près de routes, de terrains privés, de champs ou de forêts clôturées, ce qui rend parfois difficile la recherche d’un spot discret et autorisé.
Sur les grands itinéraires très fréquentés, les réglementations se sont aussi renforcées ces dernières années, notamment en haute saison. Sois vigilant et vérifie toujours que tu as le droit de poser ta tente là où tu pédales.
Malgré cela, le bivouac reste une option tout à fait possible — et certains cyclovoyageurs l’adorent, y compris en famille. Tu peux aussi demander à un habitant de planter ta tente dans son jardin : plusieurs cyclistes le font régulièrement et ça fonctionne souvent très bien.
Et dans les pays où le bivouac sauvage est autorisé (Écosse, Suède, Norvège…), c’est tout simplement le paradis de l’aventure pour voyager à vélo.
À lire aussi : découvre tous nos conseils pour explorer la Suède à vélo et vivre une aventure cyclotouristique magique dans cette destination du nord de l’Europe.

L’hôtel
Quoi de mieux que de s’allonger dans un vrai lit après une journée à pédaler ? L’hôtel, c’est clairement le confort ultime : pas besoin de transporter ton matériel de camping, pas de mauvaise surprise météo, la possibilité de laisser tes affaires en sécurité pendant que tu visites… Et la plupart acceptent très bien les voyageurs itinérants qui ne réservent qu’une nuit.
Le seul frein reste le budget. Dans les zones touristiques ou proches de certaines frontières, les prix s’envolent vite.
Lors de notre tour du lac de Constance, par exemple, il était presque impossible de trouver une chambre à moins de 100 €. Nous tournions plutôt autour de 150 € la nuit pour deux adultes et un bébé. Mais entre la Suisse et l’Allemagne en pleine saison… c’était un peu logique !

Les B&B et gîtes
Très répandus au Royaume-Uni et en Irlande, les B&B font vraiment partie du paysage. Ils sont parfaits pour les cyclistes : accueil chaleureux, petit déjeuner maison, possibilité de réserver en dernière minute (hors haute saison), et un confort très appréciable.
Ailleurs en Europe, les gîtes et chambres chez l’habitant ont aussi explosé grâce à Airbnb ou Booking, qui proposent désormais beaucoup d’hébergements familiaux ou locaux.
Petit point d’attention : certains demandent un minimum de 2 ou 3 nuits, ce qui n’est pas toujours compatible avec un voyage où l’on change d’étape chaque soir.
De notre côté, nous réservons plutôt ce type d’hébergement lorsque nous voulons passer deux nuits au même endroit, par exemple pour visiter une région sans les sacoches. C’est ce que nous avons fait sur la péninsule de Dingle en Irlande, ce qui nous a permis de randonner et d’explorer la zone autrement.
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Les auberges de jeunesse
Les auberges de jeunesse sont une très bonne option pour profiter d’un vrai lit tout en maîtrisant ton budget. Si tu voyages en solo : réserver un lit en dortoir est souvent facile, même en dernière minute. Si tu veux visiter une grande ville sans exploser ton budget : c’est souvent la solution la plus accessible.
Attention toutefois :
- La qualité des auberges varie énormément.
- Si tu dors mal avec du bruit, les dortoirs peuvent être compliqués.
Nous avons eu d’excellentes expériences (comme à Bâle en Suisse), mais aussi des séjours moins confortables (comme une auberge hors de prix, sans eau chaude et mal insonorisée à Dublin).


Les hébergements chez l’habitant
Autre mode d’hébergement que nous n’avons pas encore testé : les nuits chez l’habitant ! Pour trouver ce type de logement, tu peux te tourner vers des plateformes comme Couchsurfing ou Warmshowers (cette dernière étant spécialement dédiée aux cyclistes !)
Le principe est simple : tu contactes un hôte qui t’accueille gratuitement chez lui pour une nuit. C’est une superbe manière de faire des rencontres, de découvrir la culture locale… et de voyager à petit budget.
Seul bémol : tu es soumis aux disponibilités et à la réactivité de réponses des hôtes de la plateforme. Ce n’est donc pas toujours fiable à la dernière minute.
Si tu choisis cette option, mieux vaut donc emporter une tente en solution de secours ou être prêt·e à réserver un hôtel en dernière minute.

Trouver un hébergement pour les voyageurs à vélo
Quand tu choisis où dormir pendant ton voyage à vélo, une question revient souvent : est-ce que je vais être bien accueilli avec mon vélo ? Et surtout : où vais-je pouvoir le garer en sécurité la nuit ?
Le label « Accueil vélo »
En France, tu peux t’appuyer sur un label très utile pour les voyageurs à vélo : Accueil Vélo. Il est très répandu sur les grandes véloroutes et garantit que l’établissement est adapté aux cyclistes — pas seulement les hébergements, mais aussi certains sites touristiques (comme des châteaux de la Loire).
Concrètement, selon le type d’hébergement, ce label peut se traduire par :
- Dans les campings : zones abritées avec barnum, tables, chaises, parfois un frigo partagé, et même des tentes “prêtes à camper” spécialement installées pour les cyclistes.
- Dans les gîtes et hôtels : un local vélo sécurisé, parfois des outils de base si tu dois ajuster quelque chose sur ton vélo.
Tu peux facilement repérer les hébergements « Accueil Vélo » sur le site de France Vélo Tourisme avant ton départ.

Nos conseils pour trouver un hébergement adapté aux cyclistes
Même sans label, la grande majorité des hôtels et gîtes sont très arrangeants avec les voyageurs à vélo.
De notre expérience, nous avons toujours trouvé une solution pour sécuriser notre vélo :
- dans un hall d’hôtel,
- dans un parking intérieur,
- dans un local dédié,
- ou même dans une cour fermée.
Sur les grands itinéraires cyclables, la plupart des hébergements, labellisés ou non, sont habitués aux cyclovoyageurs et proposent spontanément une solution adaptée. Autour du lac de Constance, par exemple, nous avons même eu droit à un local vélo parfaitement aménagé, pensé pour les voyageurs itinérants !
Pour trouver facilement un hébergement, nous utilisons souvent CozyCozy : la plateforme compare en un coup d’œil les offres Airbnb, Booking, Abritel, etc., via une carte très pratique. C’est l’outil que nous avons le plus utilisé pendant notre tour du lac de Constance.


Adapter son hébergement à sa destination
Un dernier conseil : ne choisis pas ton mode d’hébergement au hasard, mais adapte-le à ton itinéraire.
Par exemple :
- Si tu veux visiter une grande ville, un camping éloigné du centre n’est pas toujours idéal. Tu devras souvent pédaler loin, gérer tes sacoches, chercher un lieu sûr pour laisser le vélo… Dans ce cas, un hôtel ou un B&B peut être plus logique.
- Si tu comptes camper, regarde la densité des campings là où tu pars. Sur la Vélodyssée, tu en trouveras très facilement tous les 5 km, aucun stress. À l’inverse, en Irlande, le long de la Wild Atlantic Way, il nous est arrivé de pédaler 30 km sans croiser un seul camping.
Avant le départ, nous faisons toujours un petit repérage de nos étapes (par exemple avec CozyCozy) pour visualiser les campings, hôtels ou gîtes le long de notre itinéraire. Même si nous ne respectons pas toujours le plan initial, ça nous rassure d’avoir une vision globale et un plan B si besoin.



Peu importe ton style de voyage ou ton budget, il existe toujours une solution pour trouver où dormir en voyage à vélo. Que tu recherches le confort, la rencontre, l’autonomie ou simplement un coin tranquille pour planter ta tente, le plus important est de choisir ce qui te ressemble et te permet de profiter pleinement de la route et de nuits reposantes.
Cet article a été réalisé dans le cadre d’une collaboration commerciale avec CozyCozy. Je reste libre de mes propos concernant le contenu de l’article.

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